L’apport du logement social dans l’amélioration des conditions de vie et de santé

Source: Les entreprises sociales pour l'habitat

L’apport du logement social dans l’amélioration des conditions de vie et de santé

Le livre blanc de la Fédération des esh a vocation à porter, auprès des bailleurs sociaux comme des pouvoirs publics, la plus-value sanitaire des entreprises sociales pour l’habitat dans l’amélioration des conditions de vie des habitants et leur rôle dans la régulation des dépenses de santé.

Leur action participe effectivement, au-delà du volet social, à l’amélioration de l’état de santé de leurs résidents, notamment par la prévention. Si les bailleurs sociaux s’engagent à adapter leur offre locative aux besoins des populations, et à accompagner notamment les plus fragiles (personnes âgées, handicapées, atteintes de troubles de santé mentale), ils contribuent également à construire un véritable cadre de vie en sensibilisant les locataires sur leur logement et leur environnement, en intégrant les enjeux sanitaires dans l’entretien du patrimoine et en participant aux projets territoriaux en santé. Cette action trouve ses racines dans les origines du mouvement Hlm, en particulier dans le mouvement hygiéniste, mais aussi, plus récemment, dans la philosophie du care.

Face à l’engorgement des structures hospitalières, le report croissant du soin de l’hôpital vers le domicile (virage de l’ambulatoire, développement des soins de suite et de réadaptation, suivi des maladies chroniques) doit conduire à reconsidérer les dépenses des bailleurs sociaux dans le champ sanitaire, non pas comme des coûts de gestion supplémentaires, mais comme des investissements nécessaires au service de la nation. Accroître les possibilités d’un tel report de l’hôpital vers le logement, en améliorant les modalités d’un maintien ou d’un retour au domicile, permet d’envisager une meilleure allocation des financements : à titre de comparaison, une journée coûte entre 1 000 et 1 500 € à l’hôpital contre 12 € en Hlm ; les frais d’hébergement reviennent à 253 € par jour en unité de soin de suite contre 236 € par mois en foyer d’accueil médicalisé. Par leur engagement dans le champ sanitaire, les bailleurs sociaux confirment de surcroît leur modèle généraliste par la gestion d’un risque sanitaire qui pèse sur l’ensemble des groupes sociaux.

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